La rentrée… Le malaise

Ah oui vous l’aurez deviné, nous allons parler de cette fameuse « nouvelle » rentrée scolaire (Oui elle a remis ça). Ne vous fiez pas au titre, Mathy n’est plus sur les bancs. Mais si vous pensez que ne sont concernés par cette rentrée, que les écoliers et élèves… détrompez-vous (très vite même!) je m’explique…

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ICI… cette fichue rentrée scolaire bouleverse pas mal d’habitudes casanières de notre quotidien. Déjà le transport, comme on fonctionne en taxis et benskin, et que Dame pluie nous impose certaines limites (un aperçu ici) vous comprendrez que pour les professionnels « la priorité aux élèves » ne soit pas toujours vu d’un bon œil car il faut se lever encore plus tôt mais cette fois ci non seulement pour échapper aux embouteillages mais surtout pour être en route avant nos chers élèves!

Ensuite, pensez aux pères de famille… donner l’argent de beignets chaque matin là.. mine de rien c’est quand même quelque chose hein surtout si on considère qu’avant il se contentait de rationner pour la journée, la semaine.. quitte à se servir dans les restes le matin! Et la maitresse de maison alors, vous y avez songé? La main d’œuvre qu’elle perd vous n’imaginez même pas! Elle savait qu’elle pouvait faire ‘A’ pendant qu’un enfant faisait ‘B’ et un autre ‘C’ mais avec la rentrée… plus moyen; ils sont tous partis!

Vous pouvez être surs que ça ne laisse personne, surtout pas nos chers élèves. Ils sont très rares ceux qui sont ravis de quitter et la télévision, et les jeux, et la grasse matinée pour retrouver le chemin des bancs! Vous entendez souvent dire que jusqu’à la classe de Première, nombreux fréquentent pour leurs parents! Aah les intempéries de la rentrée, je vous en parle en avertie hein…

je m’en souviens encore, comme si c’était hier. A l’époque élève en 4ième, toute shiny shiny, je m’étais levée très tôt pour aller à pieds (non le lycée était quand même à 2 pas de la maison). Je croyais ainsi éviter les confrontations habituelles avec le taxi, c’était sans compter sur le travail de Dame pluie: Les flaques de boue! Je réussissais tant bien que mal à les éviter quand une jolie « jumper » m’a éclaboussée! Happilly, une fille était munie d’une éponge humide pour les pareilles situations (oui avec Dame pluie faut tout prévoir). Jusque là ça passe encore, mais qui aurait pu imaginer que je glisserai juste après avoir traversé le portail du lycée? (Bamenda et sa terre…) Je n’étais pas prête! Saleté de rentrée!

Aujourd’hui Je ne suis plus sur les bancs, mais la souffrance pour trouver un taxi ce matin je ne vous dis pas! Mais bon, on se console avec cette paraphrase de mon Prési « Les jeunes d’aujourd’hui sont le Cameroun de demain! » Donc… autant bien les instruire, bien les former! Alors, supportons (On n’a pas trop le choix d’ailleurs..) 😉